PRIMA FORMA – Exposition collective Pour la période estivale, l’Usine Utopik vous propose de découvrir du 11 juillet au 28 septembre Prima Forma, une exposition collective qui présente le travail des artistes Norah Cottencin, Nicolas Desverronnières, Céline Le Guillou, Germain Marguillard et Tom Nadam.  » les artistes réuni·e·s dans l’exposition abordent la matière comme un organisme vivant, riche de formes latentes à observer, révéler ou métamorphoser.En traversant des champs comme la géologie, la botanique, le design, les sciences, la spiritualité ou les phénomènes climatiques, les œuvres présentées brouillent les frontières entre nature et artifice, vivant et fabriqué, visible et caché.À travers des pratiques telles que la sculpture, l’installation, la peinture ou l’objet, les artistes établissent un lien organique avec la matière. Les gestes – modeler, tailler, cuire, peindre – ne sont pas de simples techniques, mais des moyens d’inscrire physiquement une perception du monde. De cette interaction naissent des formes qui incarnent un équilibre entre ce qui s’offre à la vue et ce qui demeure enfoui. En mettant la matière en mouvement, les artistes révèlent les dynamiques profondes qui façonnent les objets, les territoires et nos manières de vivre l’espace. «  (texte : Nicolas Desverronnières) Complément d’information VERNISSAGE – 11.07.2025  à 19H Artistes Nicolas Desverronnières Céline Le Guillou  Germain Marguillard Norah Cottencin Tom Nadam Partenaires L’Usine Utopik est soutenue par la la DRAC Normandie, la Région Normandie, le Département de la Manche, Saint-Lo Agglo et la commune de Tessy-Bocage.  Horaires mercredi, samedi et dimanche de 14h30 à 18h (hors jours fériés) ou sur rdv.  Tarifs Entrée Libre  Accès mobilité réduite Oui Adresse Usine Utopik Route de Pont-Farcy La Minoterie 50420 Tessy-sur-Vire Francehttp://www.usine-utopik.com Comment s’y rendre Depuis A84 – sortie 39 (Pont-Farcy)

Forêt verticale, récits récifs Cette exposition a été pensée comme une cartographie de la recherche menée pendant ces deux mois et demi de résidence à l’Abbaye Saint Magloire de Léhon. J’ai arpenté le territoire autour de l’abbaye et de Dinan, glané et transformé des matériaux trouvés in situ – pierres, plantes, objets usés, détails architecturaux, bois de bois, plantes sauvages comestibles. Ces éléments constituent un inventaire qui me sert de base pour la production d’objets et de situations. Ces éléments sont devenus la base d’un répertoire de formes avec lesquelles j’ai expérimenté pour produire des séries d’objets, des fermentations à boire, des teintures végétales, des ensembles de dessins, dans un va-et-vient entre brut et manufacturé.  Le sol de l’exposition devient ainsi une sorte de terrain, où se mêlent différentes temporalités, récits et formes.